Description

Ce blog a pour vocation de présenter le projet de développement
au Gabon organisé par les compagnons Scouts et Guides de France de Blois en partenariat avec PHM gabon et la FAN.


samedi 9 juillet 2011

Jour J - Les compas sont partis

Nos 4 compagnons avaient rendez-vous ce matin au local, pour ensuite partir en direction de l'aéroport.
Une fois arrivés sur place, les dernières recommandations faites, il est temps d'enregistrer les bagages, d'attendre en salle d'embarquement...
et à quatorze heures vingt : ON EMBARQUE;  pour un décollage une heure plus tard.

Bon voyage!

vendredi 8 juillet 2011

J-1 avant le grand départ

L'heure du départ approche.
Les sacs sont encore ouverts de quoi rajouter telles ou telles choses.
Les vêtements sont aspergés d'anti-moustique.
Les papiers d'identité sont photocopiés.
Bref, tout est prêt (ou presque) pour LE grand départ!

jeudi 7 juillet 2011

Gabon, présentation du pays



Article dans la NR de Blois

Des jeunes Blésois qui savent s'engager

Nom du projet : solidarité Gabon. Quatre compagnons des scouts et guides de France vont passer quatre semaines en Afrique centrale à rénover une école.


 

Justine, Maxence, Amélia et Baptiste, quatre jeunes Blésois, s’envoleront pour le Gabon le 9 juillet prochain. Un voyage n’ayant strictement rien de touristique. Une fois arrivés, à Libreville, il leur faudra encore une journée de transport pour arriver à bon port. Destination finale : le petit village d’Alen Effoulane où ils ont monté le projet de rénover une école de fond en combles. « Elle menaçait d’être rasée, explique Justine. Elle est complètement insalubre. Il n’y a pas de toilettes. Le directeur n’a même pas de bureau ».
Compagnons des scouts et guides de France, membres de la branche aînés, les quatre étudiants ont décidé de se lancer dans cette aventure il y a plusieurs mois. « Nous voulions intervenir en Afrique car c’est le continent le plus pauvre et dans un pays francophone, détaille Justine. Nous avons pris plusieurs contacts et finalement, nous nous sommes entendus avec une association au Gabon. Nous avons vérifié la crédibilité du contact, il n’y a pas de souci. On s’est réparti les tâches. Amélia s’occupe des partenaires, Maxence de la santé et de la culture, Baptiste de la communication et moi du budget bien que je sois en première année de philosophie ! ».
Coupés du monde
Pour mener à bien ce projet, ils ont bâti un budget de 9.500 €. Une partie de cette somme a été réunie grâce à des « extra-jobs » ainsi que les qualifient les scouts et des dons mais il manque encore 3.000 €. « Les personnes qui voudraient nous aider sont les bienvenues ! »
Sur place, dans un village sans électricité et coupés du monde, les compagnons seront épaulés par des professionnels (menuisier, charpentier…) et des bénévoles. Ils espèrent que le chantier sera achevé lorsqu’ils repartiront le 6 août mais craignent de ne pas être en mesure de respecter des délais aussi serrés. Qu’importe, l’essentiel est qu’il soit mené jusqu’à son terme.
Justine parle de ce projet non sans fierté. « Nous luttons contre les clichés d’une jeunesse qui ne songerait qu’à aller sur Facebook. Au contraire, nous savons nous engager. »
Les personnes intéressées par ce projet peuvent entrer en contact avec les compagnons en envoyant un mail à compa.sgdf.blois@gmail.com

Articles dans la NR de Tours

le 6juin

Ils veulent construire une école au Gabon

Scouts, ils ont entre 17 et 20 ans et souhaitent s'engager dans un projet solidaire. Leur choix s'est porté sur l'Afrique.

 Une équipe très motivée.
Motivés, Justine, Maxence, Amélia et Baptiste le sont. Ces quatre jeunes sont scouts et fiers de l'être. Il y a dix-huit mois, ils ont formé une équipe de « compagnons » : dans la terminologie scoute, cela correspond à la tranche d'âge 17-20 ans. Un âge où on est apte à mener, sans être encadré par des adultes, des projets solidaires.
Dans le cas de ce « quatuor » qui regroupe un Nantais, un Toulousain, un Blésois et un Tourangeau, il s'agit « de partir à la découverte de l'étranger en rénovant une école au Gabon au cours de l'été 2011. »

Une école sans bureaux ni de sanitaires

Le cadre est posé. Étudiante en philosophie à l'université François-Rabelais, Justine explique que « le choix s'est porté sur un pays francophone afin de favoriser les échanges. » L'école que les jeunes envisagent de rénover est située à Alen Effoulane, au nord du pays, à la frontière du Cameroun. Elle accueille dans des conditions plus que précaires, des gamins originaires de trois villages. « Au Gabon, le taux de scolarité avoisine les 86 %, mais les structures sont d'un autre âge. Construit dans les années 70 par les habitants eux-mêmes, l'établissement est en passe d'être fermé pour des raisons de sécurité. Il se cantonne à trois salles de classe, ne dispose ni de bureaux ni de sanitaires. »
Cet été, les quatre scouts vont épauler un charpentier, un menuisier et des bénévoles du village. Ils proposeront en outre des animations aux jeunes de différents villages.
L'opération a un coût (16.000 €). Le groupe a réalisé des « extra-jobs » (encore une expression scout) pour réunir une partie de la somme, mais on est encore loin du compte. Il lance donc un appel aux dons, sachant que ces derniers sont défiscalisables à hauteur de 66 %.

Les personnes intéressées qui souhaiteraient soutenir le projet peuvent contacter Justine Terracol, tél. 06.49.64.64.85 ou par mail : compa.sgdf.blois@gmail.com


et le 5juillet

Des populations meurtries

Une diatribe qui aurait pu très légitimement blesser Justine, Maxence, Amélia, Baptiste. Les quatre jeunes gens ont cependant pris le temps de répondre à leur contradicteur sans agressivité, ni sans lui faire de procès d'intention.
« Le scoutisme est basé sur l'apprentissage de valeurs fortes, telles que la solidarité, l'entraide et le respect. Ce sont ces valeurs que nous avons recherchées en élaborant notre projet au Gabon. Nous arrivons à un âge où nous sommes en mesure d'assumer ce en quoi nous voulons croire. Il serait intéressant que vous nous fassiez part de votre expérience, vous qui avez adhéré à un mouvement de jeunesse. Aviez-vous aussi ce sens de la responsabilité d'autrui, de soi-même et de notre planète ? »
Côté budget, les jeunes gens expliquent qu'ils vont demander à leurs parents une participation de 8 € par jour, qui correspond à ce qu'ils leur auraient « coûté » s'ils étaient restés à la maison. Outre les dons permettant de rénover l'école, ils ont par ailleurs multiplié les petits boulots pour payer les passeports, les vaccins, la formation obligatoire, les billets d'avion, la réalisation des dossiers de communication qu'ils utiliseront à leur retour afin de pouvoir témoigner sur la réalité vécue au quotidien par ces gosses du tiers-monde.
Des gosses qui vivraient mieux si l'Afrique était restée française ? « Je pense que le passé doit nous être acte de mémoire, de relecture et que l'on doit avancer comme pour réparer les ''erreurs'' qui, dans le cas des colonisés, ont certainement bien dû meurtrir les populations, même si la colonisation n'a pas toujours été aussi malfaisante qu'elle en a l'air.
« Alors, à nous, dans des projets d'aujourd'hui, de ''réparer'' le passé et de faire preuve de solidarité en créant des liens avec une population bien différente de la nôtre », indique Justine qui, en conclusion, se dit toute prête à continuer à échanger avec son interlocuteur « Un point de vue différent du nôtre constituant l'occasion d'un enrichissement personnel. »

mercredi 6 juillet 2011

Présentation du projet

Pour mieux comprendre notre projet, une présentation s'impose


Notre équipe:
-Amélia
-Baptiste
-Justine
-Maxence

Créé il y a presque un an et demi, notre équipe de compagnons des Scouts et Guides de France est plus que motivée pour monter un projet de solidarité ambitieux à l'étranger.


Notre projet:
Partir à la rencontre et à la découverte de l'étranger en rénovant une école au Gabon et participer à une rencontre interculturelle pour y faire de l'animaion durant le mois de juillet 2011.

Pour monter ce projet, nous sommes en partenariat avec avec PHM gabon notre contact sur place.

L'école d'Alen Effoulane regroupe trois villages.
Elle est composé de trois salles de classes sans bureau ni sanitaires.